Détection en France de très légères traces d'iode 131 dans l'air imputables à des rejets radioactifs venant d’un pays étranger
Par le canal des réseaux scientifiques dont il est membre, l'IRSN a eu connaissance de la détection de traces d’iode 131 dans l’air, par la Finlande et la Suède, sur des prélèvements de poussières atmosphériques réalisés sur la période du 21 au 23 janvier. C’est ensuite la Norvège qui a signalé la présence de l’iode 131, sur des prélèvements réalisés entre le 16 et le 23 janvier puis la Pologne durant la dernière semaine de janvier. Enfin, depuis début février, l'Allemagne, l'Autriche et la République Tchèque ont également signalé cette présence d’iode 131 dans l’atmosphère.
Dès la connaissance de ces détections, l'IRSN a augmenté la fréquence de prélèvement des filtres de ses stations de collecte de poussières à très haut débit afin de détecter une éventuelle arrivée sur la France. C’est ainsi que des niveaux inférieurs à 1 millionième de Becquerel par m3 d'air (µBq/m3) ont été mesurés sur les filtre de deux stations du réseau de surveillance OPERA-air de l'IRSN, l’une située à Alençon (Orne) et l’autre à Bure (Meuse). Les prélèvements concernés ont porté sur la période du 31 janvier au 5 février 2012. Les niveaux de concentration observés bien qu’inhabituels sont très faibles et sans aucun risque pour la santé des populations.
Télécharger la note d'information de l’IRSN du 21 février 2012 : Détection en France de très légères traces d'iode 131 dans l'air imputables à des rejets radioactifs venant d’un pays étranger