Accident de Fukushima Daiichi : Modélisation de la dispersion des rejets radioactifs dans l’atmosphère à l’échelle mondiale - Mise à jour du 8 avril 2011

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08/04/2011

 

A partir des rejets estimés par l’IRSN, Météo France a modélisé la dispersion atmosphérique des rejets radioactifs à très grande distance. Cette modélisation vient d’être actualisée ; elle permet de projeter la dispersion dans l’air des rejets de l’accident de Fukushima à l’échelle mondiale, jusqu’au 12 avril 2011.

 

Cette actualisation permet également de compléter l'information relative à l'Asie qui, en dehors du Japon, a été le continent de l'hémisphère nord touché le plus tardivement par cette dispersion de radionucléides.

 

Version du 6 avril 2011, publiée le 8 avril 2011 (dernière modélisation réalisée).

 

Ces très faibles concentrations, qui devraient durer plusieurs jours voire plusieurs semaines (en l’absence de rejets importants nouveaux venant de la centrale de Fukushima), sont beaucoup trop faibles pour pouvoir être détectées par le réseau d’alerte Téléray  mais ont pu être confirmées par des mesures réalisées en France sur des prélèvements d’air, d’eau de pluie, de végétaux et de lait. Elles ne présentent aucun risque pour la santé et l’environnement, même si elles restent à ce niveau pendant plusieurs mois.

 

Pour en savoir plus :

 

La situation à l'échelle de l'Asie

 

Au cours de la dernière semaine de mars, les masses d’air pollué ont poursuivi leur déplacement vers l’Asie. La mise à jour de la modélisation de la dispersion atmosphérique des rejets radioactifs de la centrale de Fukushima-Daiichi permet de visualiser l’évolution des concentrations dans l’air en Asie. Les niveaux de concentrations attendus sont comparables à ceux observés en Europe.

 

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Version du 6 avril 2011, publiée le 8 avril 2011 (dernière modélisation réalisée).

 

Les radionucléides rejetés par la centrale de Fukushima sont désormais répartis dans l’ensemble de l’air de l’hémisphère nord, à des concentrations de plus en plus homogènes, généralement inférieures au mBq/m3.

 

Comme attendu, l’hémisphère sud n’est pas significativement affecté par cette dispersion à grande  échelle.