Effet chimique et radiologique d'une ingestion chronique d'uranium sur le cerveau de rat. Effets sur les neurotransmissions dopaminergique, sérotoninergique et cholinergique.

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27/09/2005

Cyrill BUSSY, thèse de doctorat de l'université Paris VII - Denis Diderot - Ecole doctorale ABIES, discipline: toxicologie, 212p, soutenue le 27 septembre 2005.

Type de document > *Mémoire/HDR/Thèse
Mots clés publication scientifique > contamination , exposition chronique , uranium , cerveau , système nerveux central , ingestion chronique , ingestion , neurotoxicité , toxicité , chimiotoxicité , radiotoxicité
Unité de recherche > IRSN/DRPH/SRBE/LRTOX
Auteurs > BUSSY Cyril

L'uranium est un metal lourd présent partout dans l'environnement à l'état de traces. Il présente une toxicité chimique et radiologique. Après contamination chronique par ingestion, il diffuse dans l'ensemble de l'organisme et peut s'accumuler dans le cerveau. Les objectifs de ce travail étaient i) de déterminer et d'évaluer les effets de l'uranium sur les systèmes de neurotransmission dopaminergique, sérotoninergique et cholinergique et ii) de déterminer la distribution cérébrale d'uranium, après différentes périodes de contamination chronique, allant de 1.5 à 18 mois, par ingestion d'une solution d'uranium appauvri (UA) ou enrichi (UE) en 235U, à la concentration unique de 40 mg.l-1 soit 40 ppm et pour différentes structures cérébrales chez le rat. Les résultats obtenus aux différents temps montrent que les perturbations de la neurotransmission de même que de l'accumulation cérébrale de l'uranium sont moderées, localisées, évolutives et dépendent de la composition isotopique de l'uranium utilisé. Les perturbation monoaminergiques sont progressives et chroniques après exposition à l'UA et tardives après exposition à l'UE. Ces modifications ne sont pas toujours accompagnées d'une accumulation d'uranium dans la structure cérébrale concernée. De plus, après 1.5 et 9 mois de contamination, le système cholinergique n'est pas affecté par l'UA alors que l'UE modifie l'activité de l'ChE à ces deux temps, notamment dans l'hippocampe. Ces perturbations cholinergiques sont à la fois dépendantes de l'accumulation in situ d'uranium et de l'activité spécifique de l'UE par rapport à l'UA. Les modifications cholinergiques et l'accumulation d'uranium abservées dans l'hippocampeaprès contamination à l'UE, pourraient participer aux troubles de la mémoire spatiale de travail qui ont été rapportés dans la littérature.

 


Mots clefs: uranium; cerveau; système nerveux central; contamination chronique; contamination interne par ingestion; système dopaminergique; système sérotoninergique; système cholinergique; toxicité; neurotoxicité; chimiotoxicité; radiotoxicité;

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Mémoire de thèse