Exercice de crise nucléaire : Premier exercice franco-belge impliquant un transport de matières radioactives

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29/07/2014

 

Le 2 avril 2014 était organisé un exercice de crise nucléaire impliquant un transport de matières radioactives entre l’usine FBFC de Romans-sur-Isère (Drôme) et le port d’Anvers (Belgique). Le scénario imaginait une collision suivie d’un incendie, à la frontière franco-belge, entre un camion de transport de conteneurs d’hexafluorure d’uranium enrichi et un camion citerne.

 

Cet exercice a permis de tester principalement les relations entre les autorités et organismes techniques de sûreté (TSO) des deux pays ainsi que la coordination des moyens locaux de sécurité civile.

 

Réalisé dans le cadre du projet européen PREPARE [1], auquel participe l’IRSN, cet exercice présentait la particularité d’impliquer deux pays limitrophes – la Belgique et la France – afin de tester les relations entre eux, en situation de crise nucléaire.

 

Dans cet esprit, l’exercice rassemblait au sein du centre technique de crise de l’IRSN une trentaine de personnes appartenant aux autorités compétentes belges et françaises (AFCN - Agence fédérale pour le contrôle nucléaire pour la Belgique, et ASN pour la France), aux organismes techniques de sûreté respectifs (Bel V pour la Belgique et l’IRSN pour la France), ainsi qu’au transporteur français TNI.

 

Cet exercice a permis, d’une part, de tester principalement les relations entre les autorités ainsi que la coordination des moyens locaux et, d’autre part, d’identifier les améliorations nécessaires, tant en termes de formalisation des relations entre autorités et entre appuis techniques que de coordination des moyens au niveau local. L’IRSN, l’ASN, l’AFCN, Bel V et TNI envisagent d’organiser bientôt un exercice de terrain de plus grande ampleur.

 

Notes

  1. Le projet PREPARE (Innovative integrative tools and platforms to be prepared for radiological emergencies and post-accident response in Europe) est financé par la Commission européenne afin de développer notamment des outils de gestion de crise nucléaire. Plus d'information sur le projet PREPARE.