10e Forum Eurosafe : les Finlandais et les Tchèques s'engagent dans le réseau européen ETSON

Les instituts d’expertise de sûreté nucléaire finlandais (VTT) et tchèque (UJV) ont décidé de rejoindre leurs partenaires belge, allemand et français dans le réseau ETSON des organismes expert en sûreté nucléaire, à l’occasion de la tenue à Paris, les 3 et 4 novembre, du dixième Forum EUROSAFE qui réunissait plus de 400 experts en sûreté nucléaire, venant de 27 pays.

Ce forum technique et scientifique annuel co-organisé par l’IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire), la GRS (Gesellschaft für Anlagen-und Reaktorsicherheit) et Bel V ( Institut d’expertise nucléaire belge), en collaboration avec leurs partenaires anglais (HSE), espagnol (CSN), finlandais (VTT) et suédois (SSM), a pour objectif de ponctuer et d’encourager l’effort permanent de convergence des pratiques techniques de sûreté nucléaire en Europe. 

Les délégués, experts européens, mais aussi russes, américains, japonais, ou encore venant de pays souhaitant développer des projets nucléaires ont participé aux débats sur les enjeux de l’accroissement des demandes d’expertises de sûreté liés au nouveau développement du secteur nucléaire, ainsi qu’aux conférences techniques faisant le point de l’état de l’art sur les sujets d’actualité de la sûreté nucléaire.

A cette occasion, Jacques Repussard, directeur général de l’IRSN et président en exercice de l’association européenne ETSON (European Technical Safety Organisations Network) des organismes techniques de sûreté nucléaire a appelé ses homologues européens à développer leurs compétences et leurs activités dans le respect total des principes d’indépendance de jugement et de transparence de l’expertise nécessaires à la confiance des citoyens d’Europe vis-à-vis de leur industrie nucléaire. Les membres d’ETSON s’imposent à eux-mêmes le respect d’une charte de principes d’action et de valeurs destinées à garantir le meilleur niveau d’expertise, à encourager le développement de la recherche en sûreté nucléaire, et l’harmonisation par le haut de leurs pratiques respectives, notamment grâce à un dispositif partagé de formation de leurs experts nouvellement recrutés.