Accident : la gestion des produits contaminés doit se faire avec les acteurs économiques et les consommateurs
Dans le cadre du projet de recherche européen PREPARE, l’IRSN a piloté une étude destinée à améliorer la gestion des produits contaminés suite à un accident nucléaire. Principale conclusion : les parties prenantes – producteurs, distributeurs, consommateurs, experts, associations, industriels, universitaires… - doivent être impliquées dans la réflexion et la préparation des décisions.
Les résultats des travaux se fondent sur l’expression des parties prenantes dans 11 pays européens ainsi que sur des témoignages d’acteurs japonais confrontés à la gestion de l’accident de Fukushima Daiichi.
Selon l’étude, il ne s’agit pas de prendre des mesures pour les parties prenantes mais avec elles. Cette évolution permettrait plusieurs améliorations : respecter les valeurs socioculturelles ou encore établir ou reconstruire, autant que faire se peut, des relations de compréhension et de confiance entre les parties prenantes, en s’appuyant sur les réseaux existants.
L’étude rappelle néanmoins le caractère potentiellement contradictoire, en situation post-accidentelle, des considérations sanitaires, économiques et éthiques. Elle signale également la difficulté à établir des compromis entre les parties prenantes, animées par des intérêts divergents.