ETSON Summer Workshop : L’IRSN a accueilli les jeunes chercheurs et ingénieurs à Cherbourg
16/11/2022
Dans le cadre du programme « jeunes » (Junior Staff Programme JSP) du réseau européen des organisations de sûreté nucléaire (ETSON), l’IRSN a accueilli, du 24 au 28 octobre à Cherbourg, plus d’une vingtaine de participants sur le thème général des disséminations de substances radioactives – mer et atmosphère – et des déchets radioactifs.
L’objectif est d’encourager les interactions entre les jeunes des TSO (Technical Safety Organizations), l’échange sur la pratique et l’approche de la sûreté dans les différents pays, la découverte des cultures des autres organisations, et d’aider à élargir son réseau professionnel. Le programme a comporté des contributions des participants (certaines d’un haut niveau scientifique), des études de cas interactives et des visites d’installations : le chantier EPR de Flamanville, le labo de l’IRSN à Cherbourg et ses travaux sur l’impact sur l’environnement marin et terrestre, ainsi que la Cité de la mer pour la biologie marine.
Outre l’IRSN, ont participé des représentants de ENEA (Italie), LEI (Lithuanie), GRS (Allemagne), SURO (République Tchèque), Jacobs RSD et National Nuclear Laboratories (Royaume Uni), VTT (Finlande), BelV ( Belgique), et même un participant de NRA (Japon), qui est un membre associé d’ETSON. Un participant de l’ASN a permis de comparer l’action d’une autorité de sûreté et celle des TSO.
Cet atelier a lieu chaque année avec de 20 à 40 participants. Le dernier atelier était accueilli en 2019 sur les dispositifs de sûreté passifs par l’ENEA à Bologne (Italie).
Le TSO hôte en 2020 devait être SSTC-NRS de l’Ukraine. La pandémie puis la guerre n’ont pas permis à nos collègues ukrainiens d’accueillir, comme prévu, le « Summer workshop » et l’IRSN a proposé de l’accueillir à leur place. SSTC sera prioritaire pour accueillir un « Summer workshop » dès que la paix sera revenue.
Visite de l'EPR de Flamanville / Source : EDF
La réunion des délégués du programme JSP d’ETSON a eu lieu pendant l’atelier et nous avons eu des nouvelles sur l’Ukraine en visio par Oksana Buchynska qui est la déléguée de SSTC. En outre une des deux études de cas était l’estimation des conséquences potentielles de long terme d’un accident sur un réacteur VVER 1000 ukrainien, grâce à l’expertise de nos collègues tchèques qui nous ont fait part de leur travail pour leur autorité de sûreté (leurs réacteurs sont du même type que ceux de Zaporijjia).
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