Le groupe d’expertise pluraliste sur les sites miniers d’uranium (GEP) remet son dernier rapport
Le Groupe d’Expertise Pluraliste sur les anciens sites miniers d’uranium (GEP), présidé par Robert Guillaumont, a remis le 4 novembre 2013 à la Directrice Générale de la Prévention des Risques du Ministère de l’Environnement et au Directeur Général de l’ASN un rapport qui vient clore près de huit années d’activité.
Une délégation d’une vingtaine de membres, représentative de la diversité de ce groupe, était présente pour l’occasion. L’IRSN, qui a assuré le secrétariat technique et le secrétariat scientifique du GEP tout au long de ses travaux, était représenté par plusieurs de ses experts et par des membres de son équipe d’ouverture à la société.
Trois ans après la présentation à Jean-Louis Borloo, Ministre d’Etat, Ministre du développement durable, et à André-Claude Lacoste, président de l’ASN, de ses conclusions et recommandations sur la gestion à long terme des anciens sites miniers d’uranium, le GEP rend compte dans son nouveau rapport du déroulement de la mission de suivi qui lui a été confiée fin 2010.
Après avoir présenté ses travaux aux CLIS (aujourd’hui les CSS) mises en place autour des sites miniers d’uranium, il estime qu’un effort particulier doit être consenti pour appuyer la montée en compétence de ces instances et renforcer leur implication dans les processus de décision. S’agissant de l’évaluation de la mise en œuvre de ses recommandations, elle n’a pu être conduite par le GEP que de manière partielle du fait du déploiement encore en cours des actions prévues par les pouvoirs publics. A ce stade, tout en soulignant des progrès notables sur plusieurs aspects techniques, le GEP note l’absence d’avancées significatives en matière de dispositifs institutionnels et réglementaires. A la suite de la remise de ce dernier rapport et de la fin de son activité, le GEP souligne dans ses conclusions l’importance du maintien d’une évaluation pluraliste de ce dossier tant au niveau national que local.
Tout au long des travaux du GEP, l’implication de l’IRSN dans cette expertise pluraliste a constitué une des actions phares de la mise en œuvre de la charte d’ouverture à la société de l’institut et de son troisième engagement : « accompagner les acteurs de la société dans l’acquisition des compétences nécessaires à leur implication et construire avec eux l’évaluation des risques ». Le GEP s’est ainsi constamment appuyé sur la compétence scientifique de l’IRSN : une quinzaine d’experts de l’Institut ont contribué à ses travaux, quatre d’entre eux assurant la co-animation des groupes de travail. Les travaux du GEP et ses recommandations ont également nourri l’expertise de l’IRSN et ont conduit au renforcement voire à la réorientation de certaines des actions qu’il mène dans le domaine des sites miniers, au travers du programme MIMAUSA, de son dispositif de surveillance et de ses activités de recherche.
Télécharger le rapport de la mission complémentaire du groupe d'expertise pluraliste sur les sites miniers d'uranium (PDF)
En savoir plus sur l’implication de l’IRSN dans les travaux du GEP : Le Groupe d’expertise pluraliste sur les sites miniers d’uranium (GEP)