Jacques Repussard, directeur général de l'IRSN
Par décret du 17 mars 2003, publié au Journal officiel n°66 du 19 mars, Jacques Repussard, a été nommé directeur général de l’Institut de Radioprotection et de Sûreté nucléaire (IRSN) sur proposition de Jean-François Lacronique, président du Conseil d’administration de l’Institut depuis le 21 janvier 2003.
Jacques Repussard est né en janvier 1950. Diplômé de l’Ecole Polytechnique (promotion 1968) et de l’Ecole nationale des Ponts et Chaussées (1973), il est également ingénieur en chef du Corps national des ingénieurs des Mines (hors cadre).
En 1973, il débute sa carrière au ministère de l’Industrie où il exerce, successivement, les fonctions d’ingénieur au service de la Métrologie, d’adjoint au chef de ce service ; puis (entre 1981 et 1985) de chef de service de la qualité des produits industriels et de délégué permanent à la normalisation.
De 1986 à 1991, Jacques Repussard est directeur général adjoint de l’Association française de Normalisation (AFNOR) ; il met alors en œuvre la réforme du processus de programmation stratégique des normes et est l’un des acteurs principaux de la création l’Association française d’Assurance de la Qualité (AFAQ), dont il devient vice-président. En 1991, il rejoint Bruxelles et prend la direction du Comité européen de Normalisation (CEN) ; il conçoit et met en place les réformes et les moyens destinés à permettre la production des miliers de normes européennes harmonisées qu’exige alors la mise en place du marché intérieur de l’Union Européenne (UE), et développe l’accès des pays d’Europe de l’est au processus de normalisation de l’UE.
En septembre 1997, Jacques Repussard est nommé directeur général adjoint de l’Institut national de l’Environnement industriel et des Risques (INERIS). Chargé, notamment, de son développement stratégique, il élabore pour le gouvernement le rapport sur l’avenir de l’Institut (1998), propose une réorganisation en profondeur de ses structures et modes de fonctionnement, développe un contrat d’objectif signé en 2001 ; il œuvre à l’implication croissante de l’INERIS dans les programmes européens de recherche et, en 2002, installe le réseau européen de métrologie de l’environnement (Métropolis).