L’IRSN valide sa stratégie de préparation à la crise par des exercices grandeur nature avec la Sécurité civile

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22/10/2014

En cas de crise radiologique, la capacité de réaction rapide des intervenants et de projection, sur un territoire donné, de moyens de terrain adaptés à la situation est un facteur essentiel d’efficacité de la réponse apportée. Aussi l’IRSN teste-t-il régulièrement la réactivité de ses équipes au travers de leur participation, sur le terrain, à des exercices de simulation d’un d’événement majeur.

 

Un premier exercice a été organisé en mai 2014 à Nogent-le-Rotrou (Eure-et-Loir). Il a permis de tester en particulier la coordination des moyens mobiles de mesure de l’IRSN avec ceux de la Sécurité civile et de démontrer la capacité de l’Institut à acheminer rapidement des moyens techniques lourds sur le terrain et à assurer efficacement l’interface avec la chaîne de décontamination externe gérée par les équipes de la Sécurité civile.

 

Celles-ci opèrent en amont des protocoles de mesure d’exposition interne des personnes potentiellement contaminées, gérés par l’IRSN. Cet exercice, qui constituait le premier test des modalités du nouveau Plan national de réponse « Accident nucléaire ou radiologique majeur », a permis de tester la capacité de l'IRSN à traiter mille personnes par jour dans la configuration retenue.

 

Affiner et valider l'organisation opérationnelle

 

Afin d’analyser la capacité de ses laboratoires d’analyse à recevoir et à analyser en urgence de très nombreux échantillons prélevés dans l’environnement en situation accidentelle et potentiellement fortement contaminés, l’IRSN a organisé au mois de juin 2014 un deuxième exercice dont les résultats permettront d’affiner la définition de son organisation opérationnelle, qui nécessite des précautions particulières en raison du risque de contamination des laboratoires et d’exposition des personnels.

 

Enfin, toujours au mois de juin, l’IRSN a conduit dans le Puy-de-Dôme son neuvième exercice de mobilisation de l’ensemble des moyens mobiles dédiés aux analyses environnementales qui permettraient de vérifier rapidement et in situ l’absence de contamination sur un territoire proche d’une zone affectée par un accident radiologique.

 

Cet exercice, qui a atteint son objectif qui était de valider le déploiement de l’ensemble des matériels et de tester une nouvelle répartition des tâches entre les équipiers, permettant l’analyse de 400 échantillons par jour.