Origine du marquage en uranium dans la nappe phréatique de la plaine du Tricastin : l'IRSN a présenté son rapport aux habitants
L'IRSN a présenté, mercredi 22 septembre 2010 à Pierrelatte (Drôme), son rapport. Réalisé après une fuite d'uranium du site nucléaire du Tricastin en juillet 2008, ce rapport a été l’objet d’une réunion-débat avec les habitants de la région. Le débat public, qui s'est tenu dans la soirée, a réuni environ 140 personnes parmi lesquelles, des élus locaux, des représentants d'AREVA et des associations.
Suite au déversement accidentel dans l’environnement d’une solution contenant de l’uranium (dans la nuit du 7 au 8 juillet 2008 dans l’usine SOCATRI du Tricastin) et en réponse à une saisine du Ministère de la Santé, de la Jeunesse, des Sports et de la Vie Associative, l’IRSN a mené une campagne de mesures d’uranium dans les eaux de la nappe phréatique autour du site nucléaire du Tricastin en faisant participer des associations et des laboratoires environnementaux locaux.
La participation de ces derniers fait pleinement partie, tout comme la réunion publique ouverte à toute la population, des missions d’ouverture à la société, de transparence et de partage des connaissances de l’Institut. L’aspect collaboratif de l’étude ici présentée a été à l’origine d’un échange de grande qualité entre les différents intervenants de ce débat public.
Le rapport de l'IRSN conclut que, alors que les valeurs plus élevées en uranium observées dans la nappe alluviale sur la commune de Bollène (Vaucluse) sont vraisemblablement liées à l’activité passée du site nucléaire, celles observées sur la commune de Lapalud (Vaucluse) seraient d’origine naturelle.