Post-accident : une nouvelle coopération avec le Japon pour l’IRSN
L’Institut a engagé une coopération avec l’Agence météorologique japonaise dans la modélisation des rejets radioactifs et l’influence de la météorologie dans leur dispersion. Objectif : mieux protéger la population en cas de crise radiologique.
L’Agence météorologique japonaise (JMA) et l’IRSN ont engagé un programme commun afin de mieux comprendre la cinétique et les mécanismes de dépôt au sol des rejets radioactifs atmosphériques causés par l’accident de Fukushima. Des connaissances clés pour mieux protéger la population en cas de crise radiologique.
Ces recherches sont menées dans le cadre du programme Sakura, le Partenariat Hubert Curien (PHC) franco-japonais de coopération pour la science et la technologie.
Afin de faire progresser ses capacités opérationnelles en cas de crise radiologique, l’IRSN conduit déjà des recherches dans la modélisation de la dispersion de masses d’air contaminées par des radioéléments.
Les enseignements issus de l’accident de Fukushima vont enrichir ce socle, ainsi que les connaissances de son partenaire JMA. Concrètement, la coopération porte sur trois thématiques de modélisation liées respectivement :
- aux quantités de radioactivité rejetées par un accident ;
- à la cinétique et aux processus très complexes de dépôt au sol des polluants ;
- aux incertitudes, liées notamment à la météorologie, quii entourent les évaluations sur lesquelles se fondent les recommandations de mesures de protection de la population.
L’IRSN bénéficiera ainsi des capacités de modélisation météorologique de JMA et des synergies créées avec les chercheurs japonais qui travaillent sur l’accident de Fukushima.
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