Premier colloque du programme AGORAS
Comment se construisent et évoluent les équilibres institutionnels entre les différents acteurs impliqués dans la prévention d’un accident nucléaire ou dans sa gestion s’il se produit ? Le projet AGORAS, dont le premier colloque est organisé par l'IRSN et se tient mardi 21 novembre 2017 à la Cité universitaire de Paris, a pour objectif de répondre à cette question.
Organisé par l’IRSN, il réunit les partenaires du programme pour faire le point sur les travaux de recherche réalisés. Les questions de gouvernance, de gestion de crise et de gestion post-accidentelle seront particulièrement à l’honneur au cours d’une journée qui verra se succéder une vingtaine d’intervenants. Il s’agira également de favoriser la mise en débat des connaissances produites par le projet et leur appropriation par les différentes communautés concernées et intéressées par ces sujets. Le Directeur général de l’IRSN, Jean-Christophe Niel, ouvrira la journée.
Débuté en 2014 pour une durée de cinq ans, le projet AGORAS (Amélioration de la Gouvernance des Organisations et de Réseaux d’Acteurs de la Sûreté nucléaire) a été lancé à la suite des Etudes Complémentaires de Sûreté (ECS) menées sur les installations nucléaires françaises, après l’accident de Fukushima. Ces études ont souligné l’importance de disposer de connaissances scientifiques solides sur les relations entre les institutions et organisations dédiées à la sûreté nucléaire afin d’améliorer la prévention, la préparation à la gestion de crise et à une situation post-accidentelle.
AGORAS fait partie des 14 projets retenus par l’ANR dans le cadre de l’appel à projets « Recherche en matière de sûreté nucléaire et de radioprotection » lancé à la suite de l’accident de Fukushima. Il réunit des partenaires académiques, industriels et institutionnels, dont l’IRSN, qui pilote deux actions du programme AGORAS. La première s’intéresse aux décisions prises lors de la conception des installations concernant les accidents graves et les agressions d’origine naturelle qui, au regard de l’accident de Fukushima, s’avèrent insatisfaisantes. La deuxième action s’intéresse à la manière dont un accident, et celui de Fukushima en particulier, transforme les processus de production et de mobilisation des savoirs dans le dialogue technique entre les exploitants et les experts de sûreté.
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