Premières irradiations sur le microfaisceau MIRCOM
Première campagne d'irradiations pour l'installation MIRCOM, qui a obtenu mi-octobre le feu vert de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN). Ces premiers « tirs » sur cellules visent à finaliser la caractérisation du microfaisceau.
L'installation MIRCOM, qui vient d'obtenir l'autorisation de fonctionner par l'ASN, a connu la semaine dernière sa première campagne d'irradiation de cellules. En lien avec les radiobiologistes du Service en radiobiologie et médecine régénérative (SERAMED) de l'IRSN, cette campagne permet d'achever la caractérisation du microfaisceau, c'est-à-dire d'estimer la taille du faisceau d'ions ciblé sur cellules et de mesurer la précision de tir du système. Le microfaisceau caractérisé sera ensuite prêt à être utilisé pour les expérimentations de l'IRSN effectuées notamment dans le cadre du programme ROSIRIS et visant à mieux comprendre les effets secondaires des radiothérapies. En pratique, MIRCOM est capable de cibler avec une précision micrométrique des éléments cellulaires ou subcellulaires avec un nombre défini d'ions.
Vue de la fin de la ligne du microfaisceau, avec François Vianna-Legros,
ingénieur-chercheur au LMDN, devant le poste de commande de l'accélérateur AMANDE
© IRSN
MIRCOM utilise l'accélérateur Tandetron de 2 MV qui a été mis en place initialement pour l'installation AMANDE. Celle-ci est, depuis 2005, la référence nationale pour la métrologie des neutrons dans les champs monoénergétiques. L'installation MIRCOM est ouverte aux équipes de recherche des communautés scientifiques nationale et internationale, en particulier européenne, dans le cadre des programmes de recherches en radioprotection.