Rejet accidentel d'uranium de l'usine Socatri : L'IRSN rend publics les résultats de ses mesures sur les végétaux terrestres et aquatiques et sur les sédiments prélevés le 10 juillet 2008

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16/07/2008

 

L’IRSN considère que l’impact du rejet accidentel sur l’environnement a été faible, et en conséquence n’a pas d’impact sanitaire.

 

  • Concernant les végétaux terrestres (fanes de carottes et de radis noirs) :

Les végétaux mesurés étaient irrigués durant l’incident par de l’eau de nappe. Les teneurs en uranium relevés sont très faibles, de l’ordre de 0,04 microgramme d’uranium par gramme de matière sèche.
En conséquence, l’IRSN considère que les végétaux terrestres n’ont pas été affectés par le rejet accidentel, et que les produits des jardins potagers et des cultures sont aptes à la consommation.

 

  • Concernant les sédiments :

On observe près du lieu du rejet (point ES6) une teneur en uranium légèrement supérieure à celles observées plus en aval sur le Lauzon.
Dans tous les cas, les valeurs observées sont dans la fourchette des valeurs usuellement rencontrées dans ce type d’analyse dans ce secteur géographique. En effet, l’IRSN avait déjà réalisé en 1991 une étude radioécologique autour du site de Tricastin qui avait permis d’observer des valeurs comprises entre 2,4 et 4,8 microgrammes d’uranium par gramme de matière sèche.

 

  • Concernant les végétaux aquatiques :

On observe la même évolution de la teneur en uranium que pour les sédiments : plus on s’éloigne du site, moins la concentration en uranium est élevée. Deux valeurs sont légèrement supérieures à celles observées lors de l’étude IRSN de 1991 (fourchette de référence : 0,5 à 4 microgrammes d’uranium par gramme).

 

Notes :

  1. Ces résultats ont été obtenus par mesure sur ICP-MS après lyophilisation, broyage et minéralisation des prélèvements. Ces analyses ont été effectuées dans les laboratoires de radioécologie de l’IRSN à Cadarache.