Situations post-accidentelles : l’Anccli et l’IRSN poursuivent leur collaboration
L'IRSN et l'Association nationale des comités et commissions locales d'information (Anccli) ont organisé les 15 et 16 octobre 2014, une rencontre à destination des membres des commissions locales d'information (CLI) sur les problématiques post-accidentelles, en concertation avec l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN).
Comment appréhender les difficultés de la vie quotidienne dans un territoire contaminé, face aux inquiétudes légitimes et aux idées reçues ? Comment y réfléchir en France à l'échelle locale, alors que la probabilité d'un tel accident est très faible ? Que pourraient faire concrètement les acteurs locaux pour accélérer la réduction de la pollution radioactive, minimiser les expositions des habitants, notamment des enfants, et redynamiser la vie sociale et économique ? Quelle expérience retirer de ceux qui sont confrontés à cette situation ?
Autant de questions qui se sont posées à l'occasion de ce séminaire dont l'objectif premier était de partager les expériences de sensibilisation et de préparation au post-accident, ainsi que le vécu des Japonais de la région de Fukushima (Japon). Parmi ces derniers, Shoshi Nishida, le maire de Date, a fait prendre la mesure du défi qu'une collectivité aurait à relever en cas d'accident nucléaire, mais aussi de la cohésion qui peut naître de la volonté collective d'en réduire les conséquences au plus vite.
Le séminaire s'inscrivait dans une démarche Anccli-IRSN menée depuis plusieurs années par le biais d'actions telles que le déploiement auprès de certaines CLI de l'outil OPAL, outil cartographique interactif développé par l'IRSN afin de visualiser l'impact tant géographique que socio-économique d'une contamination radioactive résultant d'un accident.
L'Anccli et l'IRSN entendent poursuivre leurs actions de réflexion avec les acteurs locaux au sujet des situations post-accidentelles.