Synthèse des résultats des mesures de radioactivité en France : Bulletin d’information n°7 du 30 mars 2011 à 15h
La détection d’iode 131 sur un prélèvement de particules atmosphériques effectué dès le 24 mars au sommet du Puy de Dôme, a constitué le premier indice de la présence en France de radionucléides rejetés lors de l’accident de Fukushima (synthèse n°3 du 26 mars). D’autres détections similaires sur des prélèvements effectués jusqu’au 29 mars sur des stations réparties sur l’ensemble du territoire métropolitain ont confirmé une présence généralisée de traces d’iode 131 en France (voir synthèses n°4 à 6). Les nouveaux résultats obtenus par l’IRSN ou transmis par certains exploitants d’installations nucléaires (Institut Laue-Langevin, Marine nationale-Lasem) confirment la persistance d’iode 131 dans l’air en France, à des concentrations variant entre 0,03 et 0,54 mBq/m3 (iode 131 sous forme d’aérosols). Ce radionucléide a également été mesuré dans quatre échantillons d’eau de pluie prélevés les 28 ou 29 mars (de 0,69 à 2,59 Bq/L).
Les césiums 134 et 137 et parfois le tellure 132 sont mesurés pour la première fois sur divers prélèvements d’aérosols à des concentrations inférieures à quelques dizaines de microbecquerels par m3. Les césiums 134 et 137 ont aussi été détectés dans un échantillon d’herbe provenant de St Colombe en Bruilhois.
Les concentrations en radionucléides artificiels mesurées en France dans les différents milieux surveillés sont très faibles et ne présentent aucun danger environnemental ou sanitaire, même en cas de persistance dans la durée.
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