Tchernobyl : l’IRSN poursuit ses recherches sur les effets épidémiologiques de l’accident

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22/04/2021

Trente-cinq ans après l'accident de Tchernobyl, de nombreux programmes de recherche et études épidémiologiques sont menés sur les conséquences sanitaires pour les intervenants et les populations affectées par l’accident de 1986.
 
Les personnes présentes sur place ou dans le voisinage ont été plus ou moins fortement exposées aux rayonnements ionisants émis par les réacteurs nucléaires accidentés. La population environnante a été doublement exposée : par irradiation externe, lors des rejets atmosphériques puis par les dépôts formés au sol, et par contamination interne suite à l'inhalation d'aérosols et de particules fines et à la consommation d'aliments contaminés.
 
Les études épidémiologiques menées suite à l’accident ont mis en évidence un excès de cancers de la thyroïde chez les individus des territoires contaminés qui étaient enfants ou adolescents lors de l'accident, et plus récemment, un excès de leucémies associé à la dose reçue par les liquidateurs.
De plus, une dégradation de  la santé mentale de la population locale a également été rapportée, non directement attribuées aux rayonnements ionisants, mais pouvant être liée aux évacuations ou aux changements de modes de vie liés à la vie dans des territoires contaminés, voire plus largement aux changements socio-économiques et à la perte de production agricole et forestière liées à l’accident.
 
Au travers de sa recherche, l’IRSN participe à préparer la réponse épidémiologique en cas d'accident nucléaire en France ou en Europe.
 

Pour en savoir plus

Lire la page Epidémiologie post-accidentelle