Les effets thérapeutiques du GLP-2 sur l'enterite radique expérimentale chez le rat
Sandra Torres a soutenu sa thèse le 15 mai 2007.
L’entérite radioinduite chez les patients traités par radiothérapie abdominopelvienne est caractérisée par l’apparition d’ulcérations muqueuses précoces et par le développement d’une fibrose intestinale tardive. La mise en place d’un modèle d’irradiation intestinale localisée chez le rat a permis de mettre en évidence des répercussions fonctionnelles tout le long de l’intestin, mettant probablement en jeu des perturbations des systèmes de régulation des fonctions intestinales. Basé sur le concept d’effet tardif conséquentiel, l’administration précoce d’un facteur de croissance trophique spécifique de l’intestin, le Glucagon-Like-Peptide-2, a permis de limiter l’apparition de l’entérite radioinduite aigue et chronique. Ces résultats suggèrent que les stratégies thérapeutiques visant à diminuer la sévérité des lésions précoces pourraient limiter les séquelles chroniques. L’étude des mécanismes d’action du GLP-2 sur des cellules épithéliales en coculture avec des myofibroblastes subépithéliaux ou des préparations primaires de système nerveux entérique soulève le problème de la modélisation des systèmes physiologiques complexes in vitro et suggère que ces différents acteurs agissent probablement en synergie in vivo.