Etude expérimentale du rôle du bore sur la remobilisation de dépôts de produits de fission

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18/10/2019


Laboratoire d'accueil : Laboratoire expérimentation environnement et chimie (L2EC)
Date de début de thèse : octobre 2019

Nom du doctorant : Elouan LE FESSANT


Descriptif du sujet


Lors d’un accident majeur survenant dans une installation nucléaire, de nombreux produits de fission (césium, molybdène, iode etc.) sont émis depuis le combustible dégradé et déposés en grande partie dans le circuit primaire. Cette quantité de produits de fission déposée est souvent bien supérieure à celle arrivant dans l’enceinte de confinement. L’accident de Fukushima Daiichi conduit à des rejets différés plusieurs jours, voire semaines après l’accident. Ces rejets différés sont mal connus et donc mal prédits mais ils sont significatifs en termes d’impact radiologique et peuvent venir compliquer la gestion post-accidentelle. Ce sujet de recherche vise à étudier expérimentalement la remobilisation chimique de produits de fission sous vapeur d'eau contenant du bore. La question de recherche est d’être en mesure d’évaluer les potentiels rejets différés liés à la présence de bore dans le flux gazeux. Un banc expérimental existe déjà au laboratoire pour étudier le dépôt et la revaporisation de produits de fission. Ce banc est constitué principalement d’un four haute température et d’un tube à gradient thermique piloté par des coques chauffantes permettant d’obtenir des profils de température et des cycles thermiques précis. Les dépôts de produits de fission sont pré-générés sur des coupons métalliques.

La thèse se déroulera suivant les étapes suivantes :

  • Réalisation des essais par séries en fonction de la nature des dépôts, de la température et de la nature du gaz vecteur.
  • En fonction des résultats obtenus, ces essais seront simulés en développant des corrélations basées sur une approche thermodynamique, en ajustant au besoin un paramètre cinétique basé sur l’exploitation des résultats, travaux qui se feront avec le support de notre partenaire l’UCCS à Lille.

Les résultats obtenus pourront également être valorisés dans un cadre international en lien avec les projets OCDE post-Fukushima et les groupes de travail ad ’hoc.


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