Étude du risque de cardiotoxicité radio-induite précoce chez des patientes traitées par radiothérapie pour un cancer du sein à partir de la cohorte prospective BACCARAT

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23/01/2018


 

Valentin Walker soutiendra sa thèse
Le mardi 6 octobre 2020 à 14h00
par visioconférence

Jury

Loïc JOSSERAN, PU-PH, APHP Hôpital Raymond-Poincaré, Président
Jean-Philippe EMPANA, Directeur de Recherche, INSERM U970 PARCC, Rapporteur
Juliette THARIAT, PU-PH, CLCC A.BACLESSE, Rapporteur
Marianne AZNAR, Ph.D., Division of cancer sciences, University of Manchester, Examinatrice
Stéphane EDERHY, PH, APHP Hôpital Saint-Antoine, Examinateur
Dominique LAURIER, Ph.D., IRSN, Directeur de thèse
Jean FERRIERES, PU-PH, CHU Rangueil, INSERM UMR1027, Co-Directeur de thèse
Sophie JACOB, Ph.D., IRSN, Co-encadrante

Résumé

 

La radiothérapie (RT), traitement adjuvant du cancer du sein, est associée à un risque accru de pathologies cardiovasculaires plusieurs années post-RT. L'identification de signes précoces de cardiotoxicité et la mise en évidence de leurs liens avec la dose de rayonnements ionisants absorbée par le coeur pourraient favoriser la prédiction de la survenue de pathologies cardiovasculaires et améliorer la prévention chez les patientes à risque.


Cette thèse s’appuie sur la cohorte BACCARAT constituée d’une centaine de patientes traitées par RT du sein, sans chimiothérapie et suivies jusqu’à 24 mois post-RT. Une reconstitution individuelle des doses absorbées par le coeur, le ventricule gauche (VG) et les artères coronaires a été réalisée.


Les signes précoces de cardiotoxicité sont définis par la quantification des dysfonctions cardiaques infracliniques mesurées par échocardiographies et par la mesure de l’évolution des concentrations d’un panel de biomarqueurs circulants potentiellement impliqués dans la cardiotoxicité.


Avec un suivi de 6 mois, l’analyse des données a permis de montrer une relation dose-réponse entre une dysfonction ventriculaire gauche infraclinique caractérisée par une diminution >10% de l’indice de contractilité myocardique (longitudinal strain) et la dose moyenne absorbée par le VG. L’ajout de la mesure de l’altération précoce en fin de RT du taux de fibrinogène à la dose au VG permettait une amélioration de la prédiction du risque.

 


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Laboratoire IRSN impliqué
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