Bilan de la surveillance de la radioactivité en Polynésie française en 2009

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29/10/2010

Après une diminution régulière des niveaux de radioactivité depuis l’arrêt, en 1974, des essais atmosphériques français, l’état radiologique de l’environnement en Polynésie française constaté en 2009 est stable, dans la continuité des années antérieures récentes, et se situe à un niveau très bas.


En particulier, on observe, d’une part, que la radioactivité résiduelle est essentiellement attribuable au césium 137 (un radionucléide typiquement associé aux retombées des essais aériens d'armes nucléaires), et d’autre part que la dose efficace annuelle [1] ajoutée par la radioactivité résiduelle d’origine artificielle est inférieure à 5 microsieverts par an, soit moins de 1 % de la dose associée à l’irradiation naturelle en Polynésie.


Ce constat de très faible impact actuel de la radioactivité d’origine artificielle sur les populations conduit l’IRSN à infléchir son programme de surveillance radiologique de la Polynésie, axé jusqu’à présent principalement sur les denrées, en l’orientant vers des problématiques environnementales plus ciblées.


A cet effet, un projet mené en collaboration avec l’IFREMER et le CRIOBE (Centre de Recherches Insulaires et Observatoire de l’Environnement de Polynésie Française) du CNRS a démarré fin 2009, et prévoit la mise en place d’un réseau de suivi des polluants chimiques et radioactifs dans les lagons en Polynésie.


Egalement dans un esprit d’ouverture et de développement de partenariats pluridisciplinaires, l’IRSN a rejoint en 2010 le Grand observatoire de l’environnement et de la biodiversité terrestre et marine du pacifique sud (GOPS), consortium d’observatoires de recherche qui permettra de renforcer la mutualisation des moyens entre ses membres.


Télécharger le rapport Bilan de la surveillance de la radioactivité en Polynésie française en 2009 : Résultats du réseau de surveillance de l’IRSN

 

Note :

  1. La dose efficace est un indicateur de radioprotection qui prend en compte les doses délivrées à chacun des organes du corps humain exposés à des rayonnements ionisants et leur sensibilité à ces rayonnements. Elle s’exprime en millisievert (mSv).