Contribution à l’étude de la multipollution des hydrosystèmes fluviaux. Etude de l’influence des micropolluants métalliques et organiques sur la bioaccumulation des radionucléides par les poissons d’eau douce.

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13/07/2001

Olivier AUSSEIL Thèse de doctorat de Chimie, Environnement et santé de l'Université d' Aix-Marseille I, 238 p. soutenue le 13/07/2001

Type de document > *Mémoire/HDR/Thèse
Mots clés publication scientifique > radioécologie continentale (terrestre et eau douce) , bioaccumulation , eaux douces/de mer , multipollution , radionucléides
Unité de recherche > IRSN/DEI/SECRE/LRE

L’influence de divers polluants métalliques (cadmium, zinc) et organiques (17 β-œstradiol, atrazine, polychlorobiphéniles, hydrocarbures aromatiques polycycliques) sur les caractéristiques de la bioaccumulation de radionucléides artificiels (110mAg, 134Cs 57Co) par la truite arc-en-ciel (Oncorhynchus mykiss) a été testée.
L’hypothèse de base de ce travail est de supposer que l’exposition des organismes aux polluants entraîne l’induction de mécanismes de réponse qui pourraient interférer avec la bioaccumulation des radionucléides et en modifier les caractéristiques. Afin de tenter de caractériser la nature et l’intensité du stress induit dans les organismes par l’exposition aux polluants non radioactifs, différentes mesures biologiques et biochimiques (biomarqueurs) ont été réalisées au cours des différentes expériences.
Ces différentes expériences ont été réalisées sur le terrain ou en laboratoire. Leurs résultats montrent qu’une exposition au cadmium et /ou au zinc entraîne la mise en route de systèmes visant à lutter contre le stress oxydant généré par les métaux, ou visant à séquestrer ces derniers sous une forme chimiquement inactive. Elle entraîne aussi une forte diminution des quantités d’110mAg (- 60 %) et de 134Cs (- 33 %) accumulées par les organismes. Par contre, aucun effet n’a été observé sur la bioaccumulation du 57Co. Tous les composés organiques testés, sauf le fluoranthène, entraînent une augmentation des quantités de césium ( + 10 à 45 %) et de cobalt ( + 30 à 60 %) radioactifs accumulées par la truite arc-en-ciel. Par contre, seul le 17 β-œstradiol entraîne une augmentation des quantités d’110mAg (+ 30 %) accumulées par la truite.
Des hypothèses visant à expliquer les mécanismes impliqués sont proposées, et les principales implications de ces travaux dans le cadre de la radioécologie opérationnelle sont discutées.

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