L’IRSN décerne le premier prix de la créativité
Sabine Charmasson, chef d’antenne au LERCM (Laboratoire d’études radioécologiques du milieu continental et marin), a reçu le prix IRSN de la créativité en recherche, attribué pour la première fois en 2012.
Cette remise a eu lieu lors du premier Séminaire de la recherche exploratoire, organisé pendant les journées des thèses 2012, et récompense son travail sur l’étude des hauts niveaux de radioactivité des organismes vivant près des sources hydrothermales en grande profondeur dans les océans. Cette recherche a donné lieu à la parution de deux articles, dans Journal of Environmental Radioactivity et Science of the Total Environment.
La recherche exploratoire effectuée à l’IRSN est destinée à favoriser l’innovation et la créativité des chercheurs de l’Institut. Elle leur offre en effet la possibilité de valoriser une idée originale portant sur des sujets non traités dans les programmes de recherche en cours et donc en dehors du champ habituel de la recherche programmée.
L’IRSN attribue ce prix afin de récompenser l’effort des porteurs de projets particulièrement innovants de la recherche exploratoire, et présentant une part élevée de risque. Trois à cinq projets « exploratoires » par an sont sélectionnés par une commission d’évaluation interne, permanente et nommée par le Directeur scientifique de l’IRSN. Chaque projet a un budget maximal de 150 000 euros attribué par le Directeur scientifique pour 18 à 24 mois de recherches et est évalué en fin de parcours par la remise d’un rapport final.
Entre 2007 et 2011, 15 projets ont été sélectionnés parmi 41 soumis. Pour décerner le premier prix IRSN de la créativité, le Directeur scientifique de l’IRSN a retenu les cinq projets particulièrement méritants parmi ceux qui étaient arrivés à leur terme. Les porteurs de ces cinq projets pré-sélectionnés ont été appelés à les présenter lors du Séminaire et la sélection finale du lauréat a été confiée à un panel d’experts de l’IRSN. L’attribution d’un nouveau prix de l’innovation est envisagée d’ici deux à trois ans, lorsque le nombre de projets achevés le permettra.