Le stockage géologique de déchets radioactifs au sommaire de Pour la science
Une fois les déchets stockés, il est nécessaire de sceller définitivement les puits à l’aide de « bouchons » d’argile gonflante. Pour qu’ils soient efficaces, leur gonflement doit être contraint par des structures en béton. Mais comment s’assurer que la dégradation du béton ne compromette pas ce confinement mécanique sur une durée d’isolement de plusieurs centaines de milliers d’années ? Ce dix-septième cahier partenaire de l’IRSN dans le magazine Pour la science revient sur les recherches menées à l’IRSN sur la tenue à très long terme de ces structures en béton.
Nous sommes dans l’Aveyron, au laboratoire expérimental de Tournemire, à 250 mètres sous terre, dans un ancien tunnel ferroviaire. L’eau, provenant d’un aquifère calcaire, suinte des parois. Dans un recoin, elle coule à travers un bac au fond duquel sont plongés une centaine de petits cylindres de 3 centimètres de diamètre sur 1 centimètre de hauteur. Ces échantillons apparemment insignifiants sont des pâtes de ciment et des bétons. En 2010, c’est grâce à eux que les chercheurs et chercheuses de l’IRSN ont révélé un phénomène peu étudié par la communauté scientifique : la précipitation de phases appelées « magnésiennes » dans les bétons dits « bas pH ».
Problème : dans certaines conditions, ils produisent un endommagement des échantillons...
Les cahiers partenaires de l'IRSN avec le magazine Pour la science traitent de la diversité des sujets de la recherche de l'Institut. Les cahiers à venir dans les numéros de juin, de septembre et de décembre exploreront d’autres domaines de recherche de l’IRSN, en radioprotection de la santé de l’homme, de l’environnement ou en sûreté nucléaire.
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