Effets d’une contamination chronique à l’uranium sur le système cholinergique : approches in vivo et in vitro
Hélène Bensoussan a soutenu sa thèse le 28 septembre 2009 à Orsay.
L’uranium (U) est un métal lourd présent naturellement dans l’environnement. Il possède une toxicité chimique et radiologique.
Le but de ce travail était :
- d’évaluer les effets d’une ingestion chronique d’U sur le métabolisme cholinergique (synthèse, catabolisme, récepteurs…) et sur le comportement de rongeurs adultes, juvéniles ou prédisposés à une pathologie neurodégénérative (modèle ApoE-/-) ;
- d’appréhender l’action neurotoxique de l’uranium sur un modèle cellulaire neuronal.
In vivo, ces travaux montrent que les effets de l’U sont dépendants de la structure cérébrale (cortex > hippocampe), du modèle animal (juvénile > adulte), du temps d’exposition (sub-chronique > chronique), de la dose et de l’isotopie de l’U.
In vitro, l’étude souligne le potentiel neurocytotoxique de l’U ainsi que la présence de précipités intracellulaires d’U. Ces résultats montrent que l’U a un impact néfaste sur les cellules neuronales, et qu’il perturbe le système cholinergique et le comportement.