Toxicocinétique, toxicité chimique et radiologique de l'uranium chez le poisson zébré (Danio rerio)

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08/06/2007

Sabrina BARILLET, thèse de doctorat de l'université Paul Verlaine de Metz, Ecole doctorale Sciences et ingénierie des ressources, procédés, produits et environnement, 476 p, soutenue le 8 juin 2007

Type de document > *Mémoire/HDR/Thèse
Mots clés publication scientifique > Danio rerio , génotoxicité , histopathologies , neurotoxicité , radioécologie , stress oxydant , toxicité chimique , toxicité radiologique , uranium
Unité de recherche > IRSN/DEI/SECRE/LRE
Auteurs > BARILLET Sabrina

Ce travail de thèse a visé à étudier les paramètres toxicocinétiques et toxicologiques de l’uranium chez le poisson. Il apparaît que l’uranium est hautement bioaccumulé et bioconcentré par les poissons. Sa répartition, bien que généralisée à l’ensemble de l’organisme, est néanmoins très hétérogène (branchies et foie constituant des sites majeurs d’accumulation). On note une perturbation du système antioxydant hépatique (inhibition des activités SOD, CAT et GPx ; déplétion du GSHtot) et du système cholinergique cérébral (inhibition/suractivation de l’AChE). Des atteintes génotoxiques surviennent également au niveau sanguin, hépatique et gonadique. L’activité radiologique de l’uranium influe sur les cinétiques d’apparition de ces perturbations biochimiques, celles-ci apparaissant d’autant plus précocement que l’activité délivrée est importante. Des atteintes histologiques (de différentes natures selon l’activité radiologique mise en jeu) sont également constatées (branchies, muscle).

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