Exposition des enfants aux rayonnements ionisants liée aux actes diagnostiques en 2010 en France
L’exposition de la population pédiatrique française aux rayonnements ionisants liée aux actes de diagnostic médical a été caractérisée pour l’année 2010 à partir des données de l’Echantillon Généraliste des Bénéficiaires (EGB) de l’Assurance maladie (CNAM-TS), échantillon représentatif d’environ 1 % de la population française, incluant plus de 100 000 enfants de 0 à 15 ans.
Environ 600 actes diagnostiques ont été réalisés pour 1000 enfants : 55 % sont des actes de radiologie conventionnelle, 42 % des actes de radiologie dentaire. Les examens scanographiques sont peu fréquents (environ 2 %). La médecine nucléaire et la radiologie interventionnelle représentent moins de 1 % des actes effectués.
Les enfants ayant bénéficié du plus grand nombre d’actes sont les enfants de 10 à 15 ans et ceux de moins d’1 an. Peu de différence existe entre l’exposition des filles et celle des garçons. Chez l’adolescent, les radiographies dentaires et des membres sont les actes les plus fréquents. Chez le bébé, les radiographies du thorax et du pelvis constituent l’essentiel des actes pratiqués. Les examens scanographiques de l’enfant concernent essentiellement la tête et le cou.
En 2010, un enfant sur trois a été exposé aux rayonnements ionisants à des fins diagnostiques. Les valeurs moyenne et médiane de la dose efficace sont estimées respectivement à 0,65 mSv et 0,025 mSv pour l’ensemble des enfants exposés. Elles sont respectivement de 5,7 mSv et 1,7 mSv pour les enfants ayant bénéficié d’au moins un acte scanographique (1 % de la population étudiée).