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Poursuite de l’exploitation du réacteur n°2 de la centrale nucléaire du Tricastin à l’issue du réexamen de sûreté associé à sa troisième visite décennale

11/02/2015

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Le réacteur n°2 du Tricastin, l’un des 34 réacteurs de 900 MWe du parc électronucléaire d’EDF, a subi sa troisième visite décennale (VD3), de janvier à mai 2011. L’IRSN a examiné le rapport de conclusions du réexamen de cette installation, transmis par l’exploitant à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) et aux ministres chargés de la sûreté nucléaire.

 

L’IRSN a particulièrement examiné :

  • la mise en place des modifications définies à l’issue des études génériques du réexamen de sûreté associé aux troisièmes visites décennales des réacteurs de 900 MWe. Leur analyse par l’IRSN avait été menée de 2002 à 2008 ;
  • les compléments d’études jugés encore nécessaires à l’issue de la réunion du Groupe permanent d’experts pour les réacteurs nucléaires (GPR) tenue en 2008 (cf. les conclusions du GPR relatives au bilan du réexamen de sûreté des réacteurs de 900 MWe dans le cadre de leurs troisièmes visites décennales – GPR Bilan VD3 900) ;
  • les résultats de l’examen de conformité du réacteur ;
  • les dispositions prises par l’exploitant pour maîtriser le vieillissement de ce réacteur. Ces dernières ont fait l’objet d’un Dossier d’aptitude à la poursuite d’exploitation.

 

L’IRSN a estimé, dans son avis n°2012-254 du 7 juin 2012, que le référentiel des exigences de sûreté applicable aux réacteurs de 900 MWe à l’issue du réexamen de sûreté associé aux VD3 était satisfaisant au regard des objectifs fixés pour ce réexamen. Le bilan établi par l’exploitant, présentant l’état du réacteur n°2 du Tricastin après son arrêt pour VD3, porte notamment sur les contrôles de conformité, l’état d’intégration des modifications matérielles retenues, le traitement des écarts, les résultats des essais et la prise en compte du vieillissement.

 

En conclusion, l’examen de ce bilan ne conduit pas l’IRSN à remettre en cause la poursuite de l’exploitation de ce réacteur. L’IRSN a recommandé qu’EDF corrige au plus tôt les écarts affectant la protection de l’installation contre les inondations du site du Tricastin.

 

L’IRSN rappelle toutefois que cet examen ne prend pas en compte les suites de la réunion des groupes permanents d’experts de novembre 2011 consacrée aux évaluations complémentaires de sûreté lancées après l’accident de la centrale de Fukushima.

 

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