FAQ Radiothérapie

  • La radiothérapie est l’une des trois techniques médicales utilisées pour traiter les cancers. Cette technique a la particularité d’utiliser des rayonnements ionisants qui, dirigés et concentrés sur la tumeur, détruisent les cellules cancéreuses. Les autres techniques employées sont la chirurgie et la chimiothérapie. Ces trois techniques peuvent être utilisées seules ou associées, en fonction des types de cancer.

    Plus d'information sur la radiothérapie

    Plus d'information sur le déroulement d'un traitement de radiothérapie

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  • Comme la plupart des traitements médicaux, la radiothérapie peut avoir des effets secondaires résultant principalement de l’irradiation des tissus sains environnant la tumeur.

    Il convient de distinguer les effets secondaires aiguës pendant ou juste après le traitement et les effets qui peuvent apparaître plusieurs mois voire parfois plusieurs années après la fin du traitement.

    Les effets secondaires aiguës les plus courants sont les réactions cutanées similaires à un coup de soleil, la fatigue et les nausées/vomissements. A plus long terme (années), des effets impactant la fonction de certains organes dus à la fibrose des tissus sains et, très rarement, des cancers secondaires, peuvent également apparaître. 

    Les effets secondaires diffèrent largement d’une personne à l’autre selon la localisation et le volume irradié, la dose délivrée et le protocole utilisé, la radiosensibilité individuelle du patient et son état général.

    Toutefois, les évolutions techniques de la radiothérapie permettent de réduire au maximum la survenue des effets secondaires.

    Plus d'informations sur les risques associés à la radiothérapie

    Plus d’informations sur les risques par organe / type de cancer sur le site www.cancer.fr

  • La loi du 4 mars 2002 impose aux médecins d’offrir aux malades une information complète sur les risques des traitements, afin d’obtenir d’eux un « consentement éclairé » attesté par écrit.

    Cette disposition est interprétée de manière variable selon les établissements et la personnalité des médecins, mais elle est exigible. Elle ne doit par ailleurs pas être une mesure destinée à dédouaner le médecin de ses responsabilités, qui restent entières en cas de faute professionnelle.

  • Lors d’une radiothérapie, on dispose les faisceaux de rayons de manière à ce qu’ils délivrent le maximum de dose stérilisante au « volume-cible », et le minimum aux tissus sains avoisinants. Pour cela, on fait effectuer à la source de rayons une trajectoire centrée sur la tumeur à irradier, selon un parcours parfois très complexe, qui doit tenir compte de la conformation de chaque sujet (gros ou maigre, petit ou grand…).

    Il y a "surdosage" quand la dose délivrée au "volume cible" diffère significativement de la dose prescrite (de plus de 5%) : ceci peut être la conséquence d'une erreur dans la planification du traitement ou dans la réalisation des séances de traitement.

    Plus d'informations sur les accidents de radiothérapie.

  • Les nouvelles techniques de radiothérapie ont largement contribué à accroître la sécurité des traitements, en même temps que leur efficacité, en permettant d’optimiser la répartition de la dose aux volumes à traiter et d’améliorer l’épargne des tissus sains adjacents.

    La précision de la délivrance de la dose a ainsi été améliorée ces dernières années grâce notamment à l’acquisition des données anatomiques de chaque patient pour la délinéation des volumes cibles en combinant parfois plusieurs modalités d’imagerie (scanner, IRM, TEP), l’immobilisation et le positionnement optimal du patient à chaque séance (grâce au développement de l’imagerie volumique ou surfacique en salle de traitement) et l’augmentation de la conformation de la distribution de la dose au plus près du volume cible grâce à des techniques d’irradiation optimisées (modulation d’intensité, stéréotaxie …).