Supports institutionnels

​Expertiser, rechercher, protéger, anticiper, partager : telles sont les missions de l’IRSN au service des pouvoirs publics et de la population. Découvrez les grands axes stratégiques et les projets qui ont rythmé notre année dans le rapport annuel.

Toute notre expertise pour vous protéger 

La perception du risque par le public est un élément de la politique de gestion, d'information et de communication sur les activités présentant des risques pour l'homme, et donc, sur celles qui mettent en œuvre des substances radioactives.

C'est pourquoi l'IRSN (à la suite de l'IPSN) travaille depuis 1977 sur les aspects psycho-sociaux du risque industriel, technologique, alimentaire, etc. Ainsi, depuis une douzaine d'années, l'IRSN suit l'évolution des attitudes et des opinions du grand public sur les risques et la sécurité grâce à des sondages réalisés par des instituts spécialisés.

Ces enquêtes annuelles ont une partie commune où sont notamment rassemblées les questions relatives aux préoccupations générales des Français, à la perception des risques, à la crédibilité des informations diffusées, au rôle des experts scientifiques et à l'image de l'énergie nucléaire. Suivent des questions souvent liées à l'actualité ou à un problème spécifique. Les résultats des sondages sont regroupés dans le Baromètre IRSN de la perception des risques et de la sécurité, un outil unique en France de par le nombre des données et leur suivi dans le temps. Par ailleurs, l’IRSN met à disposition du public 30 années de données et d’analyse du Baromètre IRSN sur un site internet dédié.

L’IRSN est l’expert public en matière de recherche et d’expertise sur les risques nucléaires et radiologiques. Dans le cadre de sa mission d’information des publics (grand public, scientifiques, parlementaires, etc.) l’IRSN met à disposition des fiches pédagogiques pour présenter ses missions et ses champs d’expertise et de recherche

• Surveillance radiologique de l’environnement : les missions, activités et moyens de l’IRSN

Connaître l’état radiologique de l’environnement, suivre son évolution au cours du temps et évaluer les expositions de la population qui en résultent, détecter au plus tôt une élévation anormale de radioactivité et le cas échéant appuyer les pouvoirs publics dans la mise en œuvre de dispositions de protection de la population, contribuer à vérifier le bon fonctionnement des installations rejetant des radionucléides dans l’environnement, informer le public, tels sont les principaux objectifs de la surveillance radiologique de l’environnement menée sur le territoire français. Au titre du Code de l’environnement (Art. R. 592-1.-II) et du décret 2016-283, l’IRSN est un acteur du dispositif national en charge de cette surveillance. 
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• L’IRSN, expert public scientifique et technique de l’évaluation des risques nucléaires et radiologiques

Expert public de l’évaluation des risques nucléaires et radiologiques, l’IRSN contribue, par ses travaux de recherche et d’expertise, à l’élaboration et à la mise en œuvre des politiques publiques en matière de prévention et de protection contre les risques associés à l’usage des rayonnements ionisants dans les secteurs de l’énergie, de l’environnement ou de la santé. 
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• L’IRSN, l’expert public du risque nucléaire et radiologique au service de la société

Face aux enjeux de sûreté et de radioprotection liés aux grands projets nucléaires et plus globalement à l’usage des rayonnements ionisants, la société civile exprime une demande accrue de transparence et une volonté de participation active à l’évaluation des risques en amont des décisions politiques, contribuant ainsi, par la vigilance citoyenne, à la maîtrise de ces risques. 
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• L’IRSN et la protection du public contre l’exposition aux faibles doses de rayonnements ionisants

La notion de « faibles doses », loin d’être figée, a évolué au rythme des progrès de la connaissance relative aux effets sur l’organisme de l’exposition aux rayonnements ionisants. Au fil du temps, les niveaux considérés comme « faibles doses » n’ont cessé de diminuer. Aujourd’hui, une des définitions les plus communément admises est celle donnée par le Comité scientifique des Nations unies pour l'étude des effets des rayonnements ionisants (UNSCEAR) qui considère comme « faibles » les doses cumulées inférieures à 100 mGy. 
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• La recherche à l’IRSN

Expert public de l’évaluation des risques nucléaires et radiologiques, l’IRSN contribue, par ses travaux de recherche et d’expertise, à l’élaboration et à la mise en œuvre des politiques publiques en matière de prévention et de protection contre les risques associés aux rayonnements ionisants dans les secteurs de l’énergie, de l’environnement ou de la santé. Dans ce cadre, la recherche menée par l’Institut se décline d’une part en programmes de recherche orientés vers la production de données et d’outils en appui aux missions de service public, en particulier dans le domaine de la sûreté nucléaire, et d’autre part en programmes de recherche plus fondamentale destinés à faire progresser le champ des connaissances, notamment pour comprendre les effets des rayonnements ionisants sur la santé et l’environnement. Une particularité de l’IRSN tient à la variété des secteurs dans lesquels il intervient et au large spectre de disciplines scientifiques qu’il mobilise : sciences nucléaires, sciences de l’ingénieur, géosciences, sciences de l’environnement, sciences de la vie, sciences médicales et de la santé…
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• Prolongation de l’exploitation du parc français de réacteurs nucléaires de 900 MWe, le rôle de l’IRSN

Construits dans les années 1980, les 32 réacteurs de 900 MWe du parc électronucléaire français atteignent progressivement la durée de fonctionnement de 40 ans prise comme hypothèse lors de leur conception. EDF a souhaité prolonger leur exploitation au-delà de 40 ans. Par son expertise technique menée depuis 2014 sur ce sujet, dans le cadre du réexamen périodique associé aux 4es visites décennales de ces réacteurs (RP4-900), l'IRSN appuie l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) dans ses décisions. Les objectifs de sûreté de ce réexamen, définis par l’ASN, visent tout particulièrement à se rapprocher du niveau de sûreté des réacteurs de nouvelle génération, c’est-à-dire à renforcer la prévention des accidents de fusion du combustible ainsi que la protection des installations contre les effets des agressions et à limiter les conséquences des accidents pour les populations et l’environnement. 
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• Gestion des déchets radioactifs : l’IRSN au service de la prévention des risques

L'expertise réalisée par l'IRSN s'attache tout particulièrement à évaluer la caractérisation des déchets et leur conditionnement, du point de vue notamment de l'adéquation des colis de déchets produits aux spécifications des filières d'élimination susceptibles de les accueillir, ainsi que des conditions d'entreposage de ces colis, puis de leur transport vers les centres de stockage. 
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• La contribution de l’IRSN au 5^e plan national de gestion des matières et déchets radioactifs

En France, la gestion des matières et des déchets radioactifs est encadrée par un plan national résultant de l'application de la loi de programme du 28 juin 2006 relative à la gestion durable des matières et déchets radioactifs. Les objectifs de celuici sont définis par l’article L. 542-1-2 du code de l’environnement. Publié pour la première fois en 2007, ce plan a été mis à jour en 2010, 2013 et 2016. Les experts de l’IRSN ont contribué aux différentes étapes du débat public du 5e PNGMDR en apportant les informations issues de leurs expertises et recherches afin de permettre à chacun de se faire sa propre opinion et, in fine, d’éclairer la décision publique. 
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• Crise nucléaire ou radiologique : les missions et l’organisation de l’IRSN

En cas d’événement impliquant des sources de rayonnements ionisants, l’IRSN a pour mission de proposer aux autorités des mesures d’ordres technique, sanitaire et médical propres à assurer la protection des populations, des travailleurs et de l’environnement. L’objectif est d’être en mesure d’apporter un éclairage technique pour toutes les situations envisageables, survenant sur le territoire national ou pour tout événement à l’étranger pouvant avoir un impact pour le pays. L’Institut a également une mission de communication, d’une part en apportant un appui pédagogique à la communication de l’Etat sur la compréhension de la situation et le risque radiologique, et d’autre part sur les mesures de la radioactivité dans l’environnement qu’il centralise, interprète et met à disposition. 
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• Accident de Fukushima-Daiichi et renforcement de la sûreté nucléaire : la contribution de l’IRSN

L’accident de Fukushima-Daiichi a souligné qu’une centrale nucléaire pouvait être exposée à des agressions naturelles (séisme, tsunami…) d’un niveau supérieur à celui pris en compte à sa conception. Ce constat a conduit les pouvoirs publics à demander des évaluations complémentaires de sûreté (ECS) des installations nucléaires de notre pays. Expert public de la sûreté nucléaire et de la radioprotection, l’IRSN a analysé les résultats de ces ECS, en France, et de leur équivalent européen, les stress tests. À l’issue de cette analyse, l’Institut a recommandé à l’ASN de doter les installations nucléaires d’un « noyau dur » de moyens matériels, humains et organisationnels visant, pour les centrales EDF, à éviter la fusion du cœur des réacteurs en cas d’agression dite « extrême » et à en limiter les conséquences si cette fusion survenait malgré tout. 
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