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Le point de vue de l’IRSN sur la sûreté et la radioprotection du parc électronucléaire français en 2012

16/12/2013

 

Le rapport annuel de synthèse sur la sûreté et la radioprotection du parc électronucléaire français en 2012 donne le point de vue de l’IRSN sur l’ensemble des avancées et difficultés rencontrées pour chaque événement significatif, même mineur. Il est réalisé avec environ une année de recul, temps nécessaire à la consolidation des informations transmises par EDF à l’ASN et à l’IRSN.


Ce rapport présente, dans une première partie, les principales tendances 2012. L’Institut a ainsi observé une augmentation notable du nombre total d’événements significatifs dont la grande majorité n’a eu qu’un impact limité sur la sûreté des installations.


La mise en œuvre récente par EDF de mesures renforçant le processus de détection et de traitement des écarts de conformité a contribué à la hausse du nombre des événements. Mais, elle a aussi participé au maintien d’un haut niveau de sûreté du parc électronucléaire français, dans un contexte de renouvellement rapide des générations d’ingénieurs et techniciens d’exploitation et de maintenance.


Par ailleurs, l’année 2012 a été marquée par une diminution de la dose collective aux opérateurs qui interviennent dans les centrales nucléaires. Cette évolution s’explique par la baisse du nombre des opérations de maintenance réalisées en 2012 par rapport à 2011.


Dans une deuxième partie, l’IRSN présente les conclusions tirées de quelques événements qu’il a jugés les plus marquants, et d’anomalies dont certaines sont dites « génériques », c’est-à-dire communes à plusieurs réacteurs de même puissance voire à plusieurs paliers de puissance.


Enfin, la troisième partie décrit les modifications mises en œuvre sur le parc EDF qui ont fait l’objet d’évaluations par l’IRSN. Les réacteurs électronucléaires français font régulièrement l’objet de modifications dans le cadre des réexamens de sûreté, réalisés tous les dix ans, qui se traduisent par de nouvelles exigences de sûreté et des modifications associées.


L’accident survenu en mars 2011 à la centrale japonaise de Fukushima Daiichi a conduit à se réinterroger sur la robustesse des installations nucléaires françaises et des organisations pour des situations extrêmes, très improbables mais plausibles, non prises en compte dans le dimensionnement des installations. Dans ce contexte, l’IRSN présente les résultats de son analyse des dispositions matérielles et organisationnelles (« noyau dur ») proposées par EDF.

 

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