Sûreté des installations nucléaires de base autres que les réacteurs électronucléaires : Enseignements tirés des événements significatifs déclarés en 2011 et 2012
Le 3e rapport sur la sûreté des installations nucléaires de base (INB) en France autres que les réacteurs électronucléaires présente l’analyse de l’IRSN pour les événements significatifs déclarés à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) au cours des années 2011 et 2012. Les INB comprennent à la fois des usines, des laboratoires, des réacteurs de recherche ainsi que des installations de traitement, d’entreposage ou de stockage de déchets.
Ce rapport vise, en dehors de tout contexte de médiatisation, à contribuer à une meilleure compréhension par les parties prenantes et par le public des enjeux concrets de sûreté et de radioprotection ainsi que des progrès réalisés comme des insuffisances identifiées.
La tendance principale montre à nouveau la prépondérance des facteurs organisationnels et humains dans les événements significatifs survenus en 2011 et 2012, dont la très grande majorité reste toutefois sans conséquences notables. Les mécanismes de vieillissement sont l’autre cause majeure de défaillance des équipements.
Le rapport présente également l’analyse de l’Institut concernant quelques événements riches d’enseignements pour la sûreté des installations ainsi qu’une synthèse d’expertises menées par l’IRSN sur des sujets importants pour la sûreté et la radioprotection.
L’Institut présente notamment une synthèse de son analyse des dispositions proposées par les exploitants pour le renforcement de leurs installations suite à l’accident de mars 2011 à la centrale japonaise de Fukushima Daiichi. La mise en place d’un « noyau dur » doit permettre de faire face à des situations extrêmes (séisme, inondation, etc.), improbables mais plausibles, qui peuvent générer des niveaux d’aléa supérieurs à ceux pris en compte pour le dimensionnement de ces installations.