Savoir et comprendre

L'installation expérimentale ITER

Collaboration internationale depuis 1985, le projet de recherche ITER (International Thermonuclear Experimental Reactor), qui verra le jour sur le site de Cadarache dans le Sud de la France, réunit l’Union européenne, la Chine, l’Inde, le Japon, la Corée, la Russie et les Etats-Unis.

Le projet ITER est avant tout un programme de recherche afin de démontrer la viabilité d’une nouvelle source énergétique : la fusion. Pour cela, il est indispensable d’étudier de nombreux domaines, de la conception au fonctionnement d’une centrale de production d’électricité utilisant une telle énergie. Les scientifiques espèrent produire 500 MW d'énergie de fusion à partir d'un apport externe de 50 MW dans ses systèmes de chauffage.

(Dernière mise à jour : Juillet 2012)

Ailleurs : 250 tokamaks à travers le monde

Le terme de tokamak est en fait l'acronyme des termes russes « toroïdalnaïa kameras magnitnymi katushkami », que l'on peut traduire par « chambre toroïdale avec bobines magnétiques ». Ce sont en effet deux chercheurs russes qui, en 1968, sont parvenus à atteindre des niveaux de température et des temps de confinement du plasma – deux des paramètres essentiels de la fusion – jamais obtenus par le passé.
ITER : Juger de la sûreté d'une installation du futur

Evaluer la sûreté de ce qui n'a encore jamais existé à une telle échelle : tel est le défi des experts de l’IRSN face à la future installation expérimentale ITER, de sa conception, hier, à son exploitation, demain.
L'installation expérimentale ITER et la sûreté

A chaque étape formelle de la vie d’une installation nucléaire de base, de sa construction à l’arrêt de l’installation, en passant par sa mise en « service » et son fonctionnement, correspond une évaluation de sûreté.