Savoir et comprendre

Fuite d'une solution contenant de l'uranium à l'usine Socatri du Tricastin le 8 juillet 2008

(Dernière mise à jour : Mai 2012)

 

Le 7 juillet 2008 vers 23 heures, le débordement d'une cuve d’entreposage de la station de traitement des effluents uranifères de l'usine Socatri du Tricastin a entraîné la fuite d'une solution contenant de l'uranium.

 

Appui technique aux autorités de sûreté nucléaire, l’IRSN s’est immédiatement mobilisé en dépêchant une équipe d’intervention sur le terrain. Une équipe d’expertise a été rassemblée au Centre technique de crise de l’IRSN pour faire un point de la situation et proposer les actions de surveillance associées aux mesures de restriction d’usage de l'eau déjà adoptées par le Préfet.

 

Ce dossier présente les résultats des mesures et des études réalisées par l'IRSN suite à cet incident.

Surveillance de l'environnement du 8 au 22 juillet 2008

Cette page reprend l'intégralité des documents (communiqués de presse, notes d'informations, rapports, cartes) publiés par l'IRSN durant l'été 2008 suite au rejet accidentel d'effluents liquides contenant de l'uranium à l'usine Socatri de Tricastin. 
Dispositif de surveillance élargi de la zone du Tricastin à compter du 23 juillet 2008

Le 22 juillet 20008 ont été définitivement levées les mesures de restriction d’usage de l’eau dans la zone de Tricastin par les Préfets de la Drôme et de Vaucluse, après avis de l’Autorité de sûreté nucléaire.
Présentation détaillée du dispositif de surveillance élargi

Les mesures de restriction d’usage de l’eau dans la zone de Tricastin ont été définitivement levées le 22 juillet 20008 par les Préfets de la Drôme et de Vaucluse, après avis de l’Autorité de sûreté nucléaire.
Origine du marquage en uranium dans la nappe phréatique de la plaine du Tricastin

L’étude menée par l’IRSN, à la suite de l’incident de Socatri en 2008, conclut que, alors que les valeurs plus élevées en uranium observées dans la nappe alluviale sur la commune de Bollène sont vraisemblablement liées à l’activité passée du site nucléaire, celles observées sur la commune de Lapalud seraient d’origine naturelle.