Savoir et comprendre

Radiologie interventionnelle

La radiologie interventionnelle a constitué une avancée considérable dans la prise en charge des malades, durant ces vingt dernières années. Néanmoins, elle est susceptible de délivrer au patient des doses importantes de radioactivité qui peuvent entraîner des effets indésirables voire délétères.

Ce dossier aborde les risques radiologiques liés à cette technique. L’IRSN œuvre pour la maîtrise et l’optimisation de l’exposition. Fondées sur ses recommandations, plusieurs initiatives sont apparues dans les équipes médicales : sensibilisation à la culture de la radioprotection, formation, suivi après intervention… Les industriels y contribuent aussi.

Pour évaluer les pratiques, des évolutions sont attendues avec la mise en place de niveaux de référence en radiologie interventionnelle. Un progrès pour améliorer la radioprotection des patients.

(Dernière mise à jour : Février 2014)

Protéger son patient des rayons X

Les praticiens utilisent de plus en plus la radiologie interventionnelle pour guider leurs gestes. Elle permet de réduire les complications postopératoires avec des actes moins invasifs, mais le risque radiologique est bien réel. C’est pourquoi cette technique fait l’objet d’une attention particulière des pouvoirs publics. L’IRSN est partie prenante dans l’optimisation des pratiques
La réduction des risques passe par l’optimisation des doses délivrées

La formation, l’évaluation des pratiques et le suivi des malades après une intervention contribuent à la radioprotection des patients. Témoignages et expériences d’équipes médicales à Paris, Agen et Bordeaux.
Bientôt des niveaux de référence au plan national ?

Optimisation. Des indicateurs dosimétriques en radiologie interventionnelle sont à l’étude. Ils permettront aux professionnels d’évaluer leurs pratiques.