Direction de l'Environnement
Les objectifs scientifiques de la Direction de l'Environnement sont définis en cohérence avec la stratégie générale de l’Institut et les défis scientifiques et techniques auxquels ce dernier entend se confronter. Outre le fait qu'elles soient "finalisées" (cf. Organisation de la recherche), les recherches sont orientées selon une démarche d’analyse du risque qui décline le triptyque générique consistant 1) à maîtriser les expositions (métrologie, phénoménologie du comportement des radionucléides), 2) à apprécier les dangers (caractérisation du détriment), 3) à analyser les risques en combinant les expositions et les dangers.
Les recherches relatives aux sciences de l’environnement sont organisées selon quatre axes fondamentaux. Relatifs à la géosphère, les axes 1 et 2, qui traitent respectivement de l’aléa sismique et du risque lié au stockage de déchets en couches géologiques profondes, sont portés par des enjeux particulièrement importants en termes de sûreté des installations. Les axes 3 et 4, qui traitent des expositions et des effets associés aux radionucléides rejetés ou présents dans l’environnement, ont pour but de disposer de compétences spécifiques et indispensables à l’action de l’Institut, en termes d’évaluation rétrospective ou prédictive de l’impact des substances radioactives sur l’homme et les écosystèmes. Traitant des expositions et des transferts, l’axe 3 se déploie sur l’ensemble des compartiments, géosphère, biosphère et atmosphère. Au cours de la dernière décennie, il a évolué en ne considérant pas uniquement ces compartiments en tant que vecteurs de pollution radioactive d’une source à l’homme ; il adopte également une vision plus écosystémique, intégrant les plantes et les animaux en tant que cible exposée aux rayonnements ionisants. En lien étroit avec le précédent, l’axe 4, plus récemment identifié, se développe en réponse à l’évolution actuelle de la radioprotection qui s’élargit à l’objectif de protéger l’environnement en soi, c’est-à-dire la structure et le fonctionnement des écosystèmes. Par ailleurs, certaines compétences ont connu un développement s’échelonnant sur plusieurs décennies et représentent ainsi une capitalisation de connaissances particulièrement importante et originale (cas des axes 1 et 3).
Laboratoires et bureaux de recherche
- Bureau d'évaluation des risques sismiques pour la sûreté des installations (BERSSIN)
- Bureau d'expertise hydrogéologique et sur les risques d'inondation, météorologiques et géotechniques (BEHRIG)
- Laboratoire de métrologie de la radioactivité dans l’environnement (LMRE)
- Laboratoire d'étude et de recherche sur les transferts et les interactions dans les sous-sols (LETIS)
- Laboratoire de recherche sur les transferts dans les sites et sols pollués (LT2S)
- Laboratoire d'études et d'expertise sur la radioactivité de l'environnement (LEREN)
- Bureau d'étude et d'expertise du radon (BERAD)
- Laboratoire de radioécologie de Cherbourg-Octeville (LRC)
- Laboratoire d'écotoxicologie des radionucléides (LECO)
- Laboratoire de recherche sur les transferts des radionucléides dans les écosystèmes aquatiques (LRTA)
- Laboratoire de recherche sur les transferts des radionucléides dans les écosystèmes terrestres (LR2T)
Laboratoires et bureaux d'expertise